Marketing
Emails : 7 conseils pour que vos prospects les lisent (enfin)
Vous avez un taux d’ouverture d’emails inférieur à 30% ? Bienvenue au club, vous n’êtes pas le seul ! Dans cet article, vous allez apprendre comment créer l’email parfait.
Prêts ?
Retroussons-nous les manches.
Table of Contents
Ce que vous devez améliorer pour que vos emails fassent un carton
Il y a trois éléments principaux à prendre en compte : le nom d’expéditeur, l’objet de l’email, le texte du preheader (ou aperçu). Ce sont les trois premières choses que votre prospect voit dans sa boîte de réception.
En une fraction de seconde, il va décider si vous l’intéressez, ou pas. Un peu comme sur Tinder.
Au-delà de ces trois éléments techniques, vous devez également prendre en compte votre passé avec ce prospect. Est-ce une idylle, ou une histoire qui a mal commencé ? Si vous lui tapez trop sur le système avec des emails racoleurs et agressifs, il y a des chances qu’il n’ouvre plus les suivants.
Donc on n’embête pas trop ses prospects, pour commencer 😉
Nos super conseils sur la forme (objet, extrait, expéditeur)
Un objet d’emails qui claque (4 conseils)
Pour déclencher un coup de foudre au premier regard, il vous faut un objet d’email digne de ce nom : personnalisé, sexy, intrigant. Voici quelques idées :
- Utilisez des champs personnalisés ! Selon un rapport Adestra, les objets d’emails avec champs personnalisés (nom, prénom, entreprise…) ont plus de 20% de chances supplémentaires d’être consultés.
- Faites simple, less is more. Pas de majuscules donc (trop agressif) et pas de texte à rallonge non plus. Un objet entre 6 et 10 mots grand max, c’est le top.
- Jouez sur l’émotion et le suspense grâce au storytelling. Par exemple, “Vous ne devinerez jamais ce qui vient d’arriver… ” ou encore “Je suis désolée, [nom du prospect] mais… ”
- Enfin, testez différentes versions. Divers outils vous permettent de le faire, notamment Subject Line Checker, qui est notre favori.
Technique piquée à Hubspot : Vous pouvez réaliser un A/B testing en envoyant un objet A à la moitié de disons… 10% de votre liste de diffusion et un objet à l’autre moitié de ces 10%. Une fois le ticket gagnant identifié, allez à la conquête des 90% contacts restants.
L’extrait d’email (2 tips)
- Il s’affiche en dessous de l’objet. Une bonne occasion pour teaser encore plus, avec une phrase mystérieuse/drôle/intrigante ou une promesse alléchante (à condition que vous vous y teniez dans le corps du mail).
- Ne vous préoccupez pas trop non plus de celui-ci, certaines messageries ne l’affichent pas.
Le nom de l’expéditeur de vos emails (1 astuce capitale)
En général, les gens préfèrent parler à une personne qu’à une entreprise. Misez donc sur un prénom et un nom dans le champ “expéditeur” !
Nos réponses aux questions que vous vous posez forcément sur vos emails
Vous avez bien suivi ces conseils, mais vous avez encore des questions ? Voici 5 réponses qui devraient vous aider.
Quand est-ce que j’envoie mon email ?
MailChimp a analysé des milliers d’emails pour vous, et a montré que les personnes lisent leur emails majoritairement après 12H. En réalité, il n’y a pas de règle absolue, et cela va dépendre de votre audience.
En B2B, l’horaire préconisé est généralement 8h-10h, mais d’autres peuvent très bien fonctionner. Votre ami (une fois de plus) ? L’A/B testing !
Quelle longueur doit faire mon message ?
Il doit être le plus court et concis possible. Allez à l’essentiel, le reste vous l’expliquerez au téléphone ou en rendez-vous !
Combien de fois puis-je relancer un prospect avant qu’il veuille ma mort ?
3 relances maximum (en commercial), il me semble que c’est la règle.
Vous pouvez d’ailleurs automatiser ces relances grâce à un logiciel comme SendInBlue ou Sarbacane.
Faut-il être formel ou plutôt “cool” ?
Dans les emails, on a tendance à être 1000 fois plus formels qu’ailleurs. Mais le temps des lettres cachetées est révolu, et vous pouvez désormais vous amuser – dans la limite du raisonnable.
Encore une fois, tout dépend de votre cible, mais il ne fut pas avoir peur d’être original/ légèrement incisif/ plaisantin, pour retenir l’attention de votre lecteur.
N’importe qui préfère lire un mail avec une touche d’humour, voire décalé, qu’un pavé ennuyeux et morne.
Comment savoir si ma campagne email a bien fonctionné ?
En moyenne, les performances d’une campagne orientée B2B sont toujours légèrement inférieures à une campagne B2C (étude de Mail Metrics).
Si vous souhaitez vous positionner, vous pouvez consulter des statistiques et moyennes par secteur d’activité, ou encore par pays dans cet article de La Fabrique du Net, par exemple.
J’espère que cet article vous a plu, et surtout vous aura aidé. J’attends vos astuces supplémentaires et vos retours en commentaires 😉
Bon courage à tous, et à très vite !
Un commentaire
Pingback:
5 indicateurs clés (KPI) à suivre en marketing - douzdiop