Dans cet article, vous trouverez pas moins de 13 ressources sur le growth-hacking avec : des éléments de jargon, des techniques de growth imparables et 3 règles d’or à respecter !

Qu’est-ce que le growth-hacking ?

Le growth-hacking est une méthode de marketing digital pensée en 2010 par Sean Ellis. Elle se veut particulièrement adaptée aux besoins des start-ups, en faisant beaucoup avec peu. 

C’est-à-dire, en atteignant des sommets, avec le moins possible de moyens engagés.

Le mot d’ordre ici est la créativité ! Il ne s’agit pas seulement de scrapper des bases de données email.

Les growth-hackers partent du principe qu’il est possible d’augmenter les ventes en observant à chaque étape les comportements des utilisateurs et en adaptant sa stratégie de vente à ces comportements.

Alors, prêts à ouvrir vos chakras et à “hacker” le système ?

4 éléments de jargon expliqués simplement

Le lateral thinking en growth-hacking

Le lateral thinking est un mode de pensée “out of the box”. Plus simplement, il consiste à aborder et résoudre les problèmes hors des sentiers battus, en employant des méthodes aussi originales/farfelues que terriblement efficaces. 

WWW

Who, What, What (WWW) est une méthode imaginée il y a près de 40 ans par l’agence américaine publicitaire Young & Rubicam.

Le Who renvoie à la question “qui est la cible?”. Les deux What successifs s’intéressent à la perception qu’a le prospect de la marque ou du produit/service avant et après avoir vu la publicité.

Cette technique vise à induire un changement auprès de la cible, dans le cas d’un rebranding, ou d’un pivot de l’entreprise par exemple.

Une stratégie de lead nurturing

Le lead nurturing consiste à garder contact avec des prospects, même si ces derniers sont encore loin de la conversion, de manière automatisée.

C’est l’exemple de la fameuse newsletter, ou de messages plus personnalisés sur Linkedin ou par mail.

De cette manière, vous pouvez convertir petit à petit des contacts en clients sans perdre de temps.

Le test and learn

Le test and learn est la base de la méthode agile, comme du growth-hacking. 

La méthode est super simple : définir un objectif, émettre une hypothèse en fonction, la tester, l’évaluer (taux d’ouverture email, nombre de clics, d’interactions…), et réitérer ou adapter en fonction des résultats.

Maintenant que vous avez la théorie, parlons pratique. Voici rien que pour vous, sous vos yeux ébahis (ou pas), 6 “hacks” que vous pouvez mettre en place immédiatement.

6 hacks actionnables immédiatement

Pour votre site web

Extrêmement simple, et je ne vous apprends rien, mais commencez par :

1.Optimiser le référencement de votre site web, par vous-même (quelques clés dans cet article) ou grâce à l’aide d’un professionnel.

2.Optimiser vos campagnes SEA (type AdWords) si vous en avez !

La publicité payante et le growth-hacking

Ensuite, en termes de publicité payante, voici quelques pistes :

3. Utiliser la plateforme de publicité préférée des growth-hackers : Facebook. En effet, elle permet de faire du ciblage publicitaire très précis en fonction de nombreux critères : sexe, âge, localisation, centres d’intérêts…

4. Utiliser le reciblage publicitaire (retargeting) : on s’intéresse ici aux personnes qui vous connaissent déjà, mais n’ont pas encore acheté. Grâce à un pixel de tracking qui va s’installer dans leurs cookies, vous pourrez leur proposer des publicités ciblées pour les inviter à revenir et passer à l’action. Attention toutefois à respecter les règles du RGPD !

L’usage des messageries

Enfin, pas de growth-hacking sans interactions avec les clients !

5.Avec LinkedIn : Retenez que si quelqu’un visite votre profil, c’est qu’il est probablement intéressé par votre activité. De même, quelqu’un qui publie sur le hashtag #marketingdigital est certainement dans ce domaine d’activité (logique). Rebondissez sur ces petits indices et envoyez des messages privés ! Il est même possible d’automatiser ces actions.

Exemple : “Bonjour, j’ai vu que vous aviez visité mon profil. Je suis curieux/curieuse ! Qu’est-ce qui vous amène sur ma page ? Au plaisir, d’échanger, XXX. “

6.Par mail : une seule chose à retenir : personnalisez au maximum vos messages, personne ne veut parler à un robot ! Les cold emails plus génériques peuvent être intéressants, à condition d’avoir du volume. 

3 règles d’or à respecter

On ne le dira à personne si vous ne les suivez pas, mais c’est quand même la base 😉

• Ne testez qu’une seule chose à la fois, au risque de vous emmêler les pinceaux dans les stats. 

• Pour le marketing de contenu, n’écrivez que pour répondre aux besoins/problèmes rencontrés par votre cible. Rien d’autre.
• Sur les réseaux sociaux, misez sur les tendances en utilisant Buzzsumo. Vous détecterez ainsi facilement les contenus à succès, sans avoir à les deviner dans une boule de cristal, ce qui démultipliera votre trafic.  

Voilà, c’est tout pour le moment ! À très vite pour d’autres astuces 😉